Monsieur Peirse
Montréal, lundi 21/12/2015, 15:29:37
Karine et Buchanan entrent dans la maison, ferment la double porte derrière eux. Ils sont dans une petite entrée donnant directement sur un escalier. À droite, par une porte entrouverte, coule une atmosphère sonore étrange, une lente mélopée rythmée, proche du qawwali, se terminant sur des souffles rythmés ressemblant à ceux d’un zikhr. Sur la gauche, une porte fermée. La partie supérieure est faite d’un vitrail de couleurs vives. Au centre du vitrail, un écusson armorié…
- Vous désirez, interroge la jeune femme intriguée ?
- Monsieur Peirse, demande Buchanan !
- Père ou fils ?
- Le propriétaire !
- Dan, le père… Je vais voir s’il veut vous recevoir !
Elle frappe à la porte vitrée. De l’intérieur, une voix âgée, chevrotante se fait entendre :
- Qu’est-ce qu’il y a ?”
- C’est la police, Maître… Ils voudraient vous parler !
- N’ont qu’à entrer !
La pièce où ils pénètrent est mal éclairée, surchauffée. Dans la lumière blafarde, au contre-jour d’une fenêtre, une petite silhouette enroulée dans un plaid, recroquevillée dans un fauteuil:
- Qu’est-ce que vous voulez ?”
La voix est douloureuse ; l’élocution difficile.
- Rien de grave, monsieur Peirse, juste un renseignement… Nous avons besoin de savoir si vous connaissez un certain Hamid Kharamidov et à qui il aurait pu téléphoner ici les 16 et 17 décembre ?
- Comment voulez-vous que je sache. Je m’occupe pas de ça. Demandez à Pat !
- Qui est Pat ?
- Celle qui vous a fait entrer. Attendez !
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