De Sarpedon à San Pedro

Montréal, vendredi 25/12/2015, 00:11:58

Le commissaire réfléchit:

- PRADONES, SORPADEN, SORPEDAN, SANPEDRO, SARPEDON… Merde.
- Qu’y a-t-il ? demande Karine.
- Sarpedon, ça ne te dit rien ?

Elle hésite, réfléchit un moment : Je crois… si.

Elle demande une recherche du mot “sarpedon”. La réponse arrive aussitôt :

Objets trouvés dans la chambre de Kharamidov:

Une carte de visite : “Sar Pédon, adresse Email : sarpedon@théo.pietro.it”.

- Et voilà, dit Baker, tu as une sacrée intuition!… Tu viens encore de lever un beau lièvre.
- Et sarpedon, c’est san Pedro, et Pedro, c’est Peter et Pierre… Tout ça me semble bien enchevêtré… La pension Peirse est rue De Parson, n’est-ce pas!
- Génial, dit Baker, tu vois ce que c’est, on croit que tout est simple, et la vie se charge de vous rappeler à plus de modestie… Tu as vu aussi que sa carte Visa a été réactivée à Paris aujourd’hui?
- Oui. Les français ont coincés l’utilisateur?
- Non, après l’achat du diamant, il s’est mis en sommeil… Du moins pour aujourd’hui, il peut recommencer n’importe quand, demain n’importe où.
- En effet, reconnaît Karine, il peut nous promener un moment.
- Je commence à penser que cette affaire Kharamidov va nous donner un peu de plaisir… va falloir regarder tout ça de plus près… En attendant, que dirais-tu de réveillonner avec moi?

Karine sourit: “Avec plaisir, commissaire, si c’est pour le service, je ne peux pas refuser!… J’enregistre tout ça, je lance une recherche sur les anagrammes et je suis à toi !

- Je n’en espérais pas tant, dit Jordan Baker.