Un blog de l'hyperfiction intitulée "La disparition du Général Proust" : Général Proust, Les écrits de Marc Hodges, Vie sexuelle de M H, Jean-Pierre Balpe, Un roman de Marc Hodges, Les inédits de Marc Hodges, Le journal de Charlus, Les poèmes de JPB, Le premier album photo de Marc Hodges, Le second album photo de Marc Hodges, L'album photo de JPB, Le carnet d'Oriane, Les poèmes érotiques de MH à G, Les écrits de Jean-Pierre Balpe"… Extrait du roman La Toile (ed. Cylibris)

06 juin 2006

Anthologie de textes arabes

Londres, vendredi 25/12/2015, 14:48:33

Les 198 textes analysés se répartissent ainsi :

— 63 textes de Hodja Ahmad Yassavi (1105 environ, 1165 environ): 54 traduits, 9 non traduits.
— 54 textes de Machrab (1657 environ, 1711) : 36 traduits, 18 non traduits.
— 45 textes de Alisher Navoï (1441-1501) : 36 traduits, 9 non traduits.
— 36 textes d’auteurs divers : 27 traduits, 9 non traduits. Les sept auteurs traduits sont: Loutfi (1366-1465), Husseïni (1438-1506), Babour (1483-1530), Nodira (1792-1842), Ouvaïssi (fin XVIII ème, début XIX ème), Fazli et Mahzuna (1800 ?), Ogakhi (1809-1874) ; les neuf non traduits sont de Loutfi, Babour, Husseïni ou Ogakhi.

(Il est possible d’obtenir des renseignements détaillés sur ces auteurs en consultant le fichier biobibliographique de l’ITSF : http://forum.ficauturc.fr)

Sur un plan plus général, plusieurs remarques peuvent être faites sur cet ensemble de textes et traductions :

— Il constitue une excellente anthologie du ghazal ouzbèque.

— Tous ces textes, même les plus anciens, même les plus riches culturellement, sont encore aujourd’hui très populaires en Asie Centrale.

— Les traductions — d’une grande précision et d’une grande qualité littéraire — ne peuvent avoir été réalisées — vue la variété des époques et les particularités de ces auteurs qui empruntent leur vocabulaire à diverses langues — que par un très bon connaisseur des langue tchagataï, turques, mongoles, perses, arabes.

— La grande majorité des textes fait référence au sûfisme, une des traditions mystiques de l’Islam.

— L’auteur le plus cité (environ trente pour cent des textes), Hodja Ahmad Yassavi, est un des premiers poètes de langue turque. Il est également le fondateur d’un ordre sûfi — “t’ariqa” — appelé "Yassawia". Extraordinairement populaire en Asie Centrale, il vécut et mourut à Yassi dans l'actuel Turkestan. Tamerlan lui fit élever un tombeau qui reste un modèle d'architecture orientale. Le livre de Yassavi Khikmati (aphorismes) est aujourd'hui encore très populaire.