Un blog de l'hyperfiction intitulée "La disparition du Général Proust" : Général Proust, Les écrits de Marc Hodges, Vie sexuelle de M H, Jean-Pierre Balpe, Un roman de Marc Hodges, Les inédits de Marc Hodges, Le journal de Charlus, Les poèmes de JPB, Le premier album photo de Marc Hodges, Le second album photo de Marc Hodges, L'album photo de JPB, Le carnet d'Oriane, Les poèmes érotiques de MH à G, Les écrits de Jean-Pierre Balpe"… Extrait du roman La Toile (ed. Cylibris)

02 juillet 2006

Michaelis a quelques idées

Montréal, samedi 26/12/2015, 12:18:58

(Suite 3)
Andrés Sanlucar :
Né le 3 mars 1993 à Barcelone (Espagne, Europe) de José Sanlucar et de Ciaro Rosas.
Nationalité européenne.
1 mètre 83.
Cheveux bruns.
Yeux marrons.
Signes particuliers : néant.
Profession : étudiant.
Pas de casier judiciaire.
Dernière adresse connue: 251 avenue De Parson, Terrebone, Montréal (Canada, USA).
Dernière sortie du Canada (USA): Vol Air Canada 2035 du 21 décembre 2015, 23 heures, arrivée Paris 7 heures, heure locale, passeport numéro 6549876 délivré le 23 janvier 2013 par le gouvernement de l’Europe.

“Voilà”, pense Michaelis,“ pas de quoi fouetter notre enquête. Qu’est-ce qu’on peut tirer de ce fatras? Une pension de famille qui loge des “étudiants”, étrangers comme d’habitude. Des étudiants un peu spéciaux, deux condamnés pour racolage! Plutôt un bordel, ça m’étonnerait pas. Rien ne le prouve. Mais ça sent pas bon… En tout cas, ça collerait assez bien avec ce qu’on sait de l’assassinat de Kharamidov. Deux autres trucs bizarres, à creuser: d’abord Sanlucar s’est tiré avec le même avion que le petit Peirse et ça, ils ne l’ont jamais dit. Ensuite, si on élimine le Jean Benoît de Paris qui ne nous intéresse pas, il y a deux candidats Jean Benoît aussi vraisemblables l’un que l’autre et qui devraient tous les deux habiter la pension puisqu’ils n’ont pas quitté le pays. Ça non plus, personne n’en a parlé… comme s’ils avaient quelque chose à cacher! Y aurait du clandestin là-dessous?… Même si on n’a pas décroché la lune, cette pension devient un peu plus intéressante. Après tout, à la réflexion, ces fiches sont pas tout à fait inutiles!”

Michaelis enregistre ses réflexions et ses suggestions sur les nouvelles recherches à lancer, se demande s’il faut essayer d’en savoir un peu plus sur l’un ou l’autre, conclut que ce n’est pas pour l’instant utile. Trop de renseignements tue le renseignement. Il lance un avis de recherche international concernant David Peirse et Andrès Sanlucar. Le commissaire confirmera sa demande plus tard.